dimanche 15 juillet 2012

Hommage au Golden show

Cela fait maintenant plusieurs semaine que l'arrêt du golden show a été annoncé par ses trois créateurs, Davy Mourier, François Descraques et Monsieur Poulpe. Je décidais donc récemment de rendre hommage à ces trois là, pour les remercier des 7 mois de rire qu'ils m'avaient offert. En quelques heures, je mettais ainsi sur pied une nouvelle version de leur sketch animé récurent, la fenêtre.

Ce qui connaissent bien le golden show (et il n'est pas trop tard pour découvrir: http://www.youtube.com/user/SuperGoldenShow) comprendront sûrement bien l'humour présent dans ce petit "fan sketch" (absurde et stupide, comme tout "la fenêtre" qui se respecte).

ça se passe par ici:
http://www.youtube.com/watch?v=sDHkrtaWGf8

Et un petit deuxième fait dans la foulée, si ça vous dit:
http://www.youtube.com/watch?v=glMx8-H7tpo

 Vous pourrez aussi trouver d'autres reprises dans le genre sur youtube, puisque nous sommes déjà quelques uns à en faire. C'est une manière de faire survivre le golden show à son arrêt, de lui donner quelques années supplémentaires. Et il n'est pas impossible qu'en fonction de mon inspiration j'en mette encore quelque unes en ligne.

mardi 10 juillet 2012

Inspiration

 "Inspiration" est un travail réalisé en début d'année dans le cadre d'une option de mon lycée. Vous pouvez y retrouver Matthieu, avec qui nous avons improvisé le tournage en une dizaine de minutes. L'essentiel du projet a d'ailleurs été fait au montage, que j'ai effectué avec l'aide d'une amie au sein même du lycée. Je vous laisse seul juge, en espérant que ça vous plaise.

samedi 7 juillet 2012

Les critiques du mois n°3: (Battle Royale)


Une seule critique ce mois ci, avec un peu de retard...

Battle Royale

de Kinji Fukasaku 
Avec Takeshi Kitano 

Kinji Fukasaku signe un film des plus personnels, pour un très bon résultat. Battle Royale explose à sa sortie le box office nippon, mais peine à trouver le plus grand public à l'étranger. On y découvre un portrait violent de la société japonaise et une représentation terrifiante du conflit entre ses différentes générations.

Le scénario annonce de suite la couleur. Au pays du soleil levant, dans un avenir proche, le gouvernement met en place un jeu organisé chaque années. Les élèves d'une classe sont tirés au sort pour y participer. Ils sont amenés sur une île déserte et leur but n'est autre que... de s’entre-tuer. Le dernier participant à être encore en vie gagne la partie, et retrouve sa liberté. Plusieurs règles son présentent et entretiennent un très fort suspens. Par exemple les élèves sont tous dotés de collier que les organisateurs peuvent à tous moment faire exploser, les empêchant ainsi de s'enfuir. Si il reste plus de l'un d'entre eux au bout de 3 jours, ils meurent tous. Des équipes se forment entre amis, d'autres préfèrent rester seules. Tous le monde peut à tout moment tomber sur n'importe qui, étant donné qu'un déplacement quasi perpétuel est forcé par l'interdiction régulière de certaines zones. On s'attend donc sans arrêt à des surprises, et la tension est à son paroxysme.

On adopte vite, honteux, le parti pris de plusieurs des très nombreux personnages, comme le supporter d'un match de football. Car on s'attache incroyablement vite à tout ceux qui nous sont présentés, et une forte déception est la plus souvent présente à chaque une de leurs morts. Ils sont au total plus de quarante, et cette diversité rend donc bien service au film et à sa dynamique. Et même s'ils sont pour la plupart vide et maladroitement interprétés, ils n'en restent pas moins tous très touchants. Le seul ressortant réellement du lot pour sa profondeur, est un certains professeur Kitano, s'occupant de l'organisation du jeu. Il est interprété par l'exceptionnel réalisateur Takeshi Kitano, qui s'il se contente de jouer un personnage avec son habituel style, le fait toujours merveilleusement bien.

Traiter une violence aussi grande que celle présente dans Battle Royale, demande de grands talents de réalisateur. Kinji Fukasaku adopte ainsi un style très efficace, consistant en une grande exagération et donc en un faible réalisme. Trois années après sa sortie, Quentin Tarantino, grand fan du réalisateur japonais, s'inspire d'ailleurs très fortement de ce style pour réaliser Kill Bill. Malgré ces procédés l’œuvre reste tout de même incroyablement choquante et provocante, et doit sortir en version censuré pour pouvoir toucher un public plus large.

L'environnement dans le quel se déroule l'intrigue, est quand à lui on ne peut mieux choisis. On découvre une véritable île déserte au paysages magnifiques. Le lieu parfait pour un bon film d'horreur. La bande son (réalisée en un temps record) est également très adapté, et renforce très bien l'aspect dramatique présent.

Battle royale est donc une réussite, qui vous parlera en vous choquant. On ne peut reprocher à cette adaptation du roman d'origine que la perte en profondeur de certains personnages. Mais attention aux âmes sensibles, à qui l'on conseillera plutôt de se rabattre sur un Hunger Games sortie tout récemment, certes niais, mais plus sage et plus adapté au grand publique.