Cela fait maintenant plusieurs semaine que l'arrêt du golden show a été annoncé par ses trois créateurs, Davy Mourier, François Descraques et Monsieur Poulpe. Je décidais donc récemment de rendre hommage à ces trois là, pour les remercier des 7 mois de rire qu'ils m'avaient offert. En quelques heures, je mettais ainsi sur pied une nouvelle version de leur sketch animé récurent, la fenêtre.
Ce qui connaissent bien le golden show (et il n'est pas trop tard pour découvrir: http://www.youtube.com/user/SuperGoldenShow) comprendront sûrement bien l'humour présent dans ce petit "fan sketch" (absurde et stupide, comme tout "la fenêtre" qui se respecte).
ça se passe par ici:
http://www.youtube.com/watch?v=sDHkrtaWGf8
Et un petit deuxième fait dans la foulée, si ça vous dit:
http://www.youtube.com/watch?v=glMx8-H7tpo
Vous pourrez aussi trouver d'autres reprises dans le genre sur youtube, puisque nous sommes déjà quelques uns à en faire. C'est une manière de faire survivre le golden show à son arrêt, de lui donner quelques années supplémentaires. Et il n'est pas impossible qu'en fonction de mon inspiration j'en mette encore quelque unes en ligne.
dimanche 15 juillet 2012
mardi 10 juillet 2012
Inspiration
"Inspiration" est un travail réalisé en début d'année dans le cadre d'une option de mon lycée. Vous pouvez y retrouver Matthieu, avec qui nous avons improvisé le tournage en une dizaine de minutes. L'essentiel du projet a d'ailleurs été fait au montage, que j'ai effectué avec l'aide d'une amie au sein même du lycée. Je vous laisse seul juge, en espérant que ça vous plaise.
samedi 7 juillet 2012
Les critiques du mois n°3: (Battle Royale)
Une seule critique ce mois ci, avec un peu de retard...
Battle Royale
de Kinji Fukasaku
Avec Takeshi Kitano
Kinji Fukasaku signe un film des plus
personnels, pour un très bon résultat. Battle Royale explose à sa
sortie le box office nippon, mais peine à trouver le plus grand
public à l'étranger. On y découvre un portrait violent de la
société japonaise et une représentation terrifiante du conflit
entre ses différentes générations.
Le scénario annonce de suite la
couleur. Au pays du soleil levant, dans un avenir proche, le
gouvernement met en place un jeu organisé chaque années. Les élèves
d'une classe sont tirés au sort pour y participer. Ils sont amenés
sur une île déserte et leur but n'est autre que... de s’entre-tuer.
Le dernier participant à être encore en vie gagne la partie, et
retrouve sa liberté. Plusieurs règles son présentent et
entretiennent un très fort suspens. Par exemple les élèves sont
tous dotés de collier que les organisateurs peuvent à tous moment
faire exploser, les empêchant ainsi de s'enfuir. Si il reste plus de
l'un d'entre eux au bout de 3 jours, ils meurent tous. Des équipes
se forment entre amis, d'autres préfèrent rester seules. Tous le
monde peut à tout moment tomber sur n'importe qui, étant donné
qu'un déplacement quasi perpétuel est forcé par l'interdiction
régulière de certaines zones. On s'attend donc sans arrêt à des
surprises, et la tension est à son paroxysme.
On adopte vite, honteux, le parti pris
de plusieurs des très nombreux personnages, comme le supporter d'un
match de football. Car on s'attache incroyablement vite à tout ceux
qui nous sont présentés, et une forte déception est la plus
souvent présente à chaque une de leurs morts. Ils sont au total plus
de quarante, et cette diversité rend donc bien service au film et à
sa dynamique. Et même s'ils sont pour la plupart vide et
maladroitement interprétés, ils n'en restent pas moins tous très
touchants. Le seul ressortant réellement du lot pour sa profondeur,
est un certains professeur Kitano, s'occupant de l'organisation du
jeu. Il est interprété par l'exceptionnel réalisateur Takeshi
Kitano, qui s'il se contente de jouer un personnage avec son habituel
style, le fait toujours merveilleusement bien.
Traiter une violence aussi grande que
celle présente dans Battle Royale, demande de grands talents de
réalisateur. Kinji Fukasaku adopte ainsi un style très efficace,
consistant en une grande exagération et donc en un faible réalisme.
Trois années après sa sortie, Quentin Tarantino, grand fan du
réalisateur japonais, s'inspire d'ailleurs très fortement de ce
style pour réaliser Kill Bill. Malgré ces procédés l’œuvre
reste tout de même incroyablement choquante et provocante, et doit
sortir en version censuré pour pouvoir toucher un public plus large.
L'environnement dans le quel se déroule
l'intrigue, est quand à lui on ne peut mieux choisis. On découvre une
véritable île déserte au paysages magnifiques. Le lieu parfait
pour un bon film d'horreur. La bande son (réalisée en un temps
record) est également très adapté, et renforce très bien l'aspect
dramatique présent.
Battle royale est donc une réussite,
qui vous parlera en vous choquant. On ne peut reprocher à cette
adaptation du roman d'origine que la perte en profondeur de certains
personnages. Mais attention aux âmes sensibles, à qui l'on
conseillera plutôt de se rabattre sur un Hunger Games sortie tout
récemment, certes niais, mais plus sage et plus adapté au grand
publique.
samedi 2 juin 2012
Les critiques du mois n°2: (La Traque, Groom Service)
J'ai peu d'article à vous faire partager ces derniers temps, et vous devrez attendre encore un peu le temps que je finalise quelques projets. Je vous laisserez donc patienter, avec le deuxième numéro des critiques du mois.
La traque
de Antoine Blossier. Avec Grégoire Colin, François Levental.
La traque est un film d'horreur réalisé
par Antoine Blossier. Il raconte l'histoire d'une famille
d'agriculteurs partie chasser un prédateur sévissant dans la forêt
avoisinante, et finalement prise pour cible par un une faune
perturbée.
Sur soixante-dix minutes de film,
l'action ne commence vraiment qu'au bout d'une demie heure. Le début
n'est donc qu'une simple introduction longue et ennuyeuse, où on
nous présente les situations et relations des personnages. On a
d'ailleurs droit à des héros sans charme, ce qui est relativement
gênant pour tout film qui se respecte. Ils sont égoïstes, n'ont
aucune morale, n'hésitent pas à s'insulter, à se battre, à
s'entre-tuer. Nous n'avons pour eux pas la moindre empathie et leur
mort ne nous dérange finalement pas vraiment.
On a le droit avec ça à une petite
morale écologique assez classique sur l'impact mauvais qu'ont les
produit chimique sur l'écosystème. Déjà vu ?
Pour la mise en scène, Antoine
Blossier décide (sûrement par contrainte budgétaire) de ne presque
pas montrer les différentes créatures présentent. Du coup, on à
le droit à la place à des buissons qui bougent et à des cris
stridents, accompagnés d'un grand nombre de vues subjectives
tellement mouvementés qu'elles ne nous offrent rien d'autre qu'un
épouvantable mal de crane. Le résultat ne parvient pas à nous
faire peur à une seule reprise. Il manque les surprises et les
sursauts que les films du genre se doivent de nous apporter, et on a
la place quelques situations qui n'ont qu'un apport uniquement gore
(Un personnage qui se recouvre du sang d'un sanglier mort pour
masquer son odeur, l'analyse d'un intestin fraîchement extrait à la
main d'une bête pour identifier les causes de son décès, et j'en
passe...).
Le jeu d'acteur est aussi peu
convaincant que le reste du film, et même Berenice Bejo ne parvient
pas à interpréter correctement son personnage. Les musiques
prennent quand à elles le dessus sur l'action.
L'absence de bon films d'horreur en
France se prolonge donc, et La Traque n'est qu'un échec de plus.
Vous pouvez passer votre chemin et retournez regardez TF1.
Groom Service
De Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez et Quentin Tarantino.
Avec Tim Roth.
Prenez quatre auteurs un peu fou,
donnez leur environ 20 minutes de bandes pour écrire et réaliser
chacun un bout de film à sketchs, et vous obtiendrez sûrement un
résultat proche de Groom Service. Une œuvre jouissant des styles
très variés des personnes en question, à savoir : Allisson
Anders, Alexandre Rokwell, Robert Rodriguez et Quentin Tarantino. Ils
mettent tous en scène le même personnage, Ted, qui s'occupe de
l’hôtel où se déroule l'action. Le soir du nouvelle an, ce jeune
groom doit intervenir successivement dans quatre chambres
différentes, dans des situations très particulières.
Les quatre sketchs présents sont
malheureusement inégaux. Le premier, celui de Anders, n'a pour lui
que quelques solides paires de nichons, insuffisantes pour rattrapés
sa fadeur et son humour peu efficace. Le deuxième, de Rokwell, ne
parvient pas non plus à nous faire rire, avec son comique de
situations terriblement mal exploité. Nous viennent ensuite deux
petites perles, qui nous font oublier très vite les précédents.
Celui de Robert Rodriguez, nous laisse bouche bée devant une chute
des plus sublimes et bénéficie de la présence d'un Antonio
Banderas grandiose. Et en dernier celui de Tarantino, élève encore
le niveau. Le réalisateur y est présent dans tous les domaines, où
il excède. A l'écriture, il ajoute en plus de l'humour un suspens
terriblement prenant. A la réalisation, il nous donne une véritable
leçon de style. Et il mène enfin très efficacement la barque en
tant qu'acteur dans un personnage déjanté au côté de Bruce Willis
et de Paul Calderon (tout deux présent un an plus tôt dans son film
culte, Pulp Fiction).
La casting est donc, vous l'aurez
remarqué, très appréciable. Dans le rôle principale, Tim Roth
(lui aussi présent dans Pulp fiction, mais également dans Reservoir
dogs) est tout simplement magistrale. Il donne vie à son personnage
et réussit à le rendre terriblement comique. La présence de
plusieurs grands noms tel que Madonna, Antonio Banderas, et Bruce
Willis, vient elle aussi nous ravir. Et on aimera tout autant la
bande son, de Combustible Edison, ainsi que le générique animé du
début, tout deux très soignés et correspondant parfaitement à
l'univers déjanté du film.
Groom Service, est donc une œuvre dans
l'ensemble de très bonne qualité, et qui plus est très original.
Une fois passé les deux premiers sketchs, vous aurez beaucoup à
savourer.
mardi 1 mai 2012
Les critiques du mois n°1 (Rush Hour, Poulet aux prunes)
Nous avons pour projet, avec plusieurs amis, de créer d'ici peu un site de critique. Je me suis donc récemment lancé dans cette tache délicate qu'est la critique de films, et j'ai décidé de vous faire partager ces dernières chaque mois ici même. C'est l'occasion d'échanger différents point de vu sur certaine œuvres cinématographiques, n'hésitez donc pas à me faire part de vos avis.
Ce mois si, ce seront Rush Hour ainsi que Poulet aux prunes qui seront à l'honneur.
Rush Hour
Réalisé par Brett Ratner. Avec Jackie Chan et Chris Tucker. (1998)
Rush Hour est une succession de scènes
d'action pleines de cascades, et de blagues pas toujours drôles. Si
le scénario n'a déjà rien d’exceptionnel, on trouve
difficilement des éléments capables de compenser l'inefficacité de
ce dernier. On assiste à un mélange entre la recette des films
policiers américains les plus classiques, et celle des films d'art
martiaux Chinois.
Les deux personnages principaux n'ont
rien d'original, entre le policer black incontrôlable mais
sympathique (déjà vu mille fois), et son conjoint chinois, lui
beaucoup plus calme et réfléchis, on a une forte impression de déjà
vu.
Les personnages secondaires ne sont pas
mieux pensés : Les gars du FBI con comme des pieds, qui
refusent évidement de faire confiance aux deux héros et se
permettent même de les empêcher d'agir (de stupides faire-valoir) ,
les méchants qui sont juste... des méchants, et les collègues de
notre ami James Carter qui semble presque être payés uniquement
pour se moquer de lui à longueur de journées. Des protagonistes
vides qui se résument donc en une seule ligne, et qui se place tout
juste derrière ceux de Louis la brocante dans le classement des
personnalités fictives les plus inventives.
La mise en scène est elle aussi bien
classique. Brett Ratner semble avoir la technique, mais pas le style.
L'absence de personnalité dans sa réalisation vient participer à
la forte impression de déjà vu que nous donne Rush Hour. On alterne
courses poursuites pleine de cascades, et combats plein de cascades,
avec peu de temps pour vraiment pouvoir respirer. Si les acrobaties
très impressionnantes de Jackie Chan peuvent sûrement ravir les
amateurs, leur très forte présence tout le long du film les
banalise et en font rapidement quelque chose de profondément
ennuyant. Elle peuvent tout de même constituer un agréable fond
sonores durant vos plus folles partis de scrabble.
Rush Hour a aussi quelques qualités,
mais elles sont insuffisantes pour compenser l'ensemble de ses
défauts. La bande son est par exemple un succès puisque elle
correspond parfaitement à l'ambiance du film. On a des titres de
qualités, avec les Beach boys et Edwin Starr, en passant par Jay-z,
Michael Jackson, et James Brown. Les décores viennent servir une
ambiance multiculturelle très réussie, avec du très beau travail
sur certains lieux. Et enfin, certaines blagues que nous donne le duo
de héros antagonistes peuvent tout de même faire sourire, notamment
grâce à un jeu d'acteur bon dans l'ensemble.
Rush Hour fait donc partie de ce genre
de film qu'il ne faut regarder qu'avec un accompagnement d'activités
conséquent, pour ne pas remarquer la fadeur du scénario et la
répétitivité des situations, en se concentrant ainsi sur ses
quelques qualités.
Poulet aux prunes
Réalisé par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud. Avec Mathieu Amalric (2011)
Poulet aux prunes est un petit ovni, un
film d'un genre unique. Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud
réussissent une adaptation très réussite de la BD du même nom
(elle même de Marjane Satrapi, récompensée au festival d’Angoulême
en 2005). Ce long métrage est d'une beauté rare,
très touchant, parfois triste, parfois
drôle.
Sa narration est construite comme un
puzzle au quel des pièces s'ajoutent progressivement. On comprend en
même temps que l'histoire avance, de plus en plus d'éléments, et
notre vision des personnages évolue sans cesse. Le fait que l'on
apprenne tant d'éléments sur la vie de Nasser-Ali, brillamment
interprété par Mathieu Amalric, lui donne une très grande
complexité. Les seconds rôles sont eux aussi très bien pensés,
très bien joués, et ils nous apportent tous leur part d'émotions.
Visuellement, le film se situe entre le
cinéma et la bande dessiné. La présence de passages animées, et
de manière plus générale la direction artistique du titre avec ses
décors et ses costumes, nous apprennent à voyager d'une manière
très différente de ce dont on a l'habitude. Les musiques, avec de
très beaux airs de violon, et les interventions d'une voix off ne
viennent que renforcer ce voyage aux airs de contes.
Mais la recette du poulet aux prunes
n'est pas sans défauts : avec sa très grande variété de
style graphiques, il est également très indigeste. Il faut goûter
pour savoir si on l'aime, mais ne pas voir ce film serait donc passer à
côté de quelque chose de réellement différent des productions
actuelles. Et même si son fort parti pris artistique venait à ne pas
vous plaire, on doute que son très fort lyrisme vous laisse
insensible.
lundi 19 mars 2012
vendredi 16 mars 2012
Castle: Extrait 1
Non, je ne viens pas vous annoncer que le développement de Castle reprend, ce n'est pas le cas.
J'ai simplement décidé de vous montrer plusieurs extraits de ce jeu arrêté il y a maintenant plus d'un mois.
La vidéo est de très mauvaise qualité, je verrai ce que je peux faire pour améliorer ça sur les prochains extrait du jeu que je devrai partager avec vous d'ici quelques jours... En attendant d'autres vidéos plus travaillées.
J'ai simplement décidé de vous montrer plusieurs extraits de ce jeu arrêté il y a maintenant plus d'un mois.
La vidéo est de très mauvaise qualité, je verrai ce que je peux faire pour améliorer ça sur les prochains extrait du jeu que je devrai partager avec vous d'ici quelques jours... En attendant d'autres vidéos plus travaillées.
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